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  • 3 juillet : Sanctoral

    Fête de Saint Thomas, apôtre


    « Le cas de l'Apôtre Thomas est important pour nous au moins pour trois raisons : la première, parce qu'il nous réconforte dans nos incertitudes ; la deuxième, parce qu'il nous démontre que chaque doute peut déboucher sur une issue lumineuse au-delà de toute incertitude ; et, enfin, parce que les paroles qu'il adresse à Jésus nous rappellent le sens véritable de la foi mûre et nous encouragent à poursuivre, malgré les difficultés, sur notre chemin d'adhésion à sa personne. »

    Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du 27 septembre 2006 : catéchèse sur St Thomas.
     

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Irénée, Evêque et martyr († 202)

    « Entendons l’élève de Polycarpe, l’auditeur zélé des disciples des Apôtres, celui que sa science et ses pérégrinations, depuis la brillante Ionie jusqu’au pays des Celtes, ont rendu le témoin le plus autorisé de la foi des Églises au second siècle. Toutes ces Églises, nous dit l’évêque de Lyon, s’inclinent devant Rome la maîtresse et la mère :
    "Car c’est avec elle, à cause de sa principauté supérieure, qu’il faut que s’accordent les autres ; c’est en elle que les fidèles qui sont en tous lieux, gardent toujours pure la foi qui leur fut prêchée. Grande et vénérable par son antiquité entre toutes, connue de tous, fondée par Pierre et Paul les deux plus glorieux des Apôtres, ses évêques sont, par leur succession, le canal qui transmet jusqu’à nous dans son intégrité la tradition apostolique : de telle sorte que quiconque diffère d’elle en sa croyance, est confondu par le seul fait." »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique
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  • Benoît XVI : Angélus de ce dimanche 1er juillet

    « Jésus est venu guérir le cœur de l’homme, donner le salut et demande de croire en Lui. »

    Benoît XVI, lors de l’angélus de ce dimanche 1er juillet, est revenu sur l’Evangile selon saint Marc qui raconte deux guérisons miraculeuses que le Christ a accompli envers deux femmes...
    En se penchant sur la souffrance humaine, Jésus ne fait pas que guérir le corps, il guérit également l’âme. Quand il demande à la fille d’un des chefs de synagogue qui est morte de se lever, il lui demande de le faire pour lui. Idem pour la femme victime d’hémorragies. Jésus lui-même explique que c’est sa foi qui l’a sauvée. Ces deux épisodes sont l’occasion pour Benoît XVI de nous inviter à dépasser une vision « purement horizontale et matérialiste de la vie ». Au-delà des demandes que nous adressons à Dieu et qui concernent tant de nos problèmes, « nous devons demander avec insistance une foi toujours plus solide, pour que le Seigneur renouvelle notre vie, nous devons demander une confiance assurée en son amour, en son aide qui ne nous abandonne pas ».

    C’est pour quoi nous devons penser à ceux qui « aident les malades à porter leur croix, en particulier les médecins, les opérateurs de santé et ceux qui assurent l’assistance religieuse dans les maisons de soin ». Benoît XVI rend hommage à ces personnes qui sont « des réserves d’amour », qui apportent « sérénité et espoir à ceux qui souffrent ». Le Pape rappelle ce que déjà il écrivait dans son encyclique Deus Caritas Est, que les compétences professionnelles ne suffisent pas. Les malades « ont besoin d’humanité et de l’attention du cœur ».

    Benoît XVI nous invite donc à suivre l’exemple de Jésus envers les plus faibles : « Je vous invite à savoir prendre du temps pour Dieu. Sachez témoigner de sa présence au milieu de nous. Soyez des porteurs de sa miséricorde et de sa tendresse à chacun de ceux qu’il vous est donné de rencontrer, plus particulièrement à ceux qui souffrent. À l’exemple de la Vierge Marie, laissons de côté nos peurs et nos doutes et soyons fiers de témoigner de notre foi ! »
    Les professionnels de la santé tout comme nous tous ont besoin de la formation du cœur si chère au Pape. Une invite claire à ne pas penser qu’à nous-mêmes, et à se pencher davantage vers autrui, mais aussi et surtout vers Dieu.

    Source : Radio Vatican.

  • Intentions de prière du Pape Benoît XVI pour le mois de juillet

    Universelle :
    "Pour que tous puissent avoir un travail et l'effectuer dans des conditions de stabilité et de sécurité."

    Missionnaire :
    "Pour que les volontaires chrétiens, présents dans les territoires de mission, sachent témoigner de la charité du Christ."

    Source : Apostolat de la prière.

  • Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : Homélie de Benoît XVI

    En la Basilique Vaticane, ce vendredi 29 juin 2012

    Extrait :

    « Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu que nous venons d’entendre, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter - en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer.

    De l’Évangile d’aujourd’hui, il ressort avec force la promesse claire de Jésus : « les portes des enfers », c’est-à-dire les forces du mal, ne pourront pas prévaloir, « non praevalebunt ». Vient à l’esprit le récit de la vocation du prophète Jérémie, à qui le Seigneur dit, en lui confiant sa mission : « Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi - non praevalebunt -, car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 18-19). En réalité, la promesse que Jésus fait à Pierre est encore plus grande que celles faites aux prophètes antiques : ceux-ci, en effet, étaient menacés uniquement par des ennemis humains, alors que Pierre devra être défendu des « portes des enfers », du pouvoir destructif du mal. Jérémie reçoit une promesse qui le concerne comme personne et concerne son ministère prophétique. Pierre est rassuré au sujet de l’avenir de l’Église, de la nouvelle communauté fondée par Jésus Christ et qui s’étend à tous les temps, au-delà de l’existence personnelle de Pierre lui-même. »

    Source et texte intégral de l'Homélie sur le site internet du Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 27 juin

    Lors de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a abordé l'Epître aux Philippiens, considérée comme le testament spirituel de saint Paul. Ce texte, a-t-il rappelé, a été écrit en prison, alors qu'il sentait proche la mort. Sa finale est cependant une invitation à la joie, "caractéristique fondamentale de l'être chrétien... Mais comment peut-on se réjouir à la veille d'une condamnation à mort ? De qui Paul tire-t-il sa sérénité et le courage d'affronter le martyr ?". La réponse se trouve au coeur de l'Epître que la tradition nomme Carmen Christi, c'est à dire un chant christologique résumant son mode de penser et de vivre, "le parcours divin et humain du Fils de Dieu". Il s'ouvre par l'encouragement à faire siens ces sentiments de Jésus, "non pas de suivre seulement son exemple...mais d'y conformer notre existence". Cet hymne encourage à adopter la condition du Seigneur afin de faire triompher sa suprématie. Jésus s'en est dépouillé pour se faire esclave. "La condition humaine est marquée par la pauvreté, la souffrance et la mort, et il s'est pleinement assimilé aux hommes, le péché mis à part".

    Puis, a dit le Pape, Paul évoque le contexte dans lequel s'est produit cet abaissement du Christ, achevé par l'humiliation suprême de la croix. "La crucifixion était en effet le sort des esclaves... Mais par la croix le Christ a racheté l'Adam qui est en nous. Il nous a rendu notre dignité... A l'inverse, la logique humaine recherche souvent sa propre réalisation dans le pouvoir, dans la domination. L'homme continue de vouloir bâtir avec ses propres forces la tour de Babel, de se hausser au niveau de Dieu pour être comme lui. L'incarnation et la croix nous rappelle que la pleine réalisation réside dans la conformation de notre volonté à celle du Père... Mais il faut se libérer de l'égoïsme pour se remplir d'amour, de la charité de Dieu".

    L'Epître aux Philippiens contient deux indications importantes pour la prière, l'invocation Seigneur, qui s'adresse à Jésus-Christ, seul maître de nos vies au milieu de tant de dominateurs, et la prostration. La génuflexion est un signe d'adoration que tout créature doit au Créateur, entre la terre et le ciel. Nous prions à genoux devant le Saint Sacrement en exprimant corporellement cette soumission à Dieu, en exprimant notre foi en lui, en le reconnaissant comme maître de nos vies. "Celui qui s'est totalement abaissé en se faisant esclave a été exalté, élevé par le Père au dessus de toute chose, au point de lui attribuer le titre de Kryos, Seigneur... C'est le Jésus de l'ultime Cène...qui s'est penché pour laver les pieds des apôtres... Nous nous sommes demandé au début comment saint Paul avait pu se réjouir à l'approche de la mort... Ce ne fut possible que parce que l'apôtre des gentils n'a jamais détourné son regard de la Croix".

    Source : VIS Archive 01 - 27.6.12.

     

    Texte intégral de l'allocution prononcée par Benoît XVI en français

    « Chers frères et sœurs, saint Paul a laissé pour ainsi dire son testament spirituel dans la Lettre aux Philippiens. Malgré l’insécurité où il se trouve, il exprime sa joie d’être disciple du Christ, d’aller à sa rencontre, au point de ne pas voir la mort comme une perte mais comme un gain. D’où tire-t-il ce courage face au martyre qui approche ? Il le dit lui-même : en ayant en lui les sentiments du Christ, c’est-à-dire l’amour, l’humilité, l’obéissance à Dieu. Jésus, vrai Dieu et vrai homme, ne vit pas son ‘être comme Dieu’ pour triompher ou pour imposer sa puissance. Non, il se dépouille, prenant la condition humaine marquée par la souffrance et la mort, devenant esclave au service des autres jusqu’au sacrifice suprême. Ainsi, l’obéissance du Christ nous rend ce que la désobéissance d’Adam, qui a voulu se mettre à la place de Dieu, a fait perdre. Et l’homme racheté retrouve toute sa dignité. Chers amis, dans la prière, l’Esprit Saint nous fait entrer dans cette dynamique de vie. La réalisation de nous-même n’est pas dans le pouvoir ou l’autosuffisance pour être comme Dieu. Suivre Jésus, c’est conformer notre volonté à celle de Dieu, c’est nous vider de nous-même et nous remplir de son amour pour être capable d’aimer les autres. Comme Paul, que notre échelle de valeurs mette Dieu et la connaissance du Christ Jésus à la première place ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 24 juin : Angélus de ce dimanche par Benoît XVI

    Ce dimanche 24 juin, au cours de la prière de l'Angélus, Benoît XVI est revenu sur cette fête de saint Jean Baptiste, le seul saint dont la naissance est célébrée par la liturgie, car, a souligné le Pape, Jean-Baptiste est directement lié au mystère de l'incarnation de Dieu, rappelant que son nom signifie "Dieu fait grâce".


    "Saint Jean-Baptiste, le plus grand des enfants des hommes, a su reconnaître le Seigneur, a précisé Benoît XVI. Après avoir baptisé Jésus dans les eaux du Jourdain et l’avoir désigné comme le Messie, il s’est effacé humblement devant lui. Son exemple nous invite à nous convertir, à témoigner du Christ et à l’annoncer à temps et à contre-temps, en étant comme lui la voix qui crie dans le désert, et cela jusqu’au don de notre vie".

     

    Source : Radio Vatican.

  • 22 juin : Veillée de prière à Rome pour le Saint-Père

    Des catholiques romains se mobilisent pour défendre Benoît XVI

    Une veillée de prière pour Benoît XVI et pour son pontificat a été organisée place Saint-Pierre, ce 22 juin, à Rome par une Association catholique italienne, Famiglia piccola Chiesa, alors que l’affaire des fuites de documents confidentiels continue de susciter inquiétude et amertume dans l’Eglise catholique. Une autre initiative en faveur du Pape a été lancée sous l’impulsion du cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome. Elle s’intitule « Unis pour Benoît XVI. Nous en avons assez des outrages dont notre Pasteur est la cible ». Le 29 juin, à l’occasion de la Solennité des Saint Pierre et Paul, les participants à cette initiative se retrouveront sur la place Saint-Pierre pour dire au Pape la reconnaissance et la proximité du peuple de Rome.

    Il y a quelques semaines, spontanément, un groupe de jeunes catholiques italiens – signale Vatican insider - ont décidé de se mobiliser sur internet et les réseaux sociaux pour exprimer leur solidarité avec Benoît XVI. Les auteurs du site estiment qu’il est temps pour les catholiques de faire entendre leur voix. Ils ne peuvent plus – écrivent-ils - se comporter comme des spectateurs passifs. Fatigués des nouvelles inexactes, infondées, tendancieuses et des attaques démagogiques contre l’Eglise, ils veulent déclencher un « bain d’amour » pour le Saint-Père et pour le peuple des fidèles qui se serre autour de lui. Un des promoteurs, interrogé par Vatican insider, relève que paradoxalement, alors que l’on parle tant aujourd’hui de liberté d’expression, on ne tolère que les libertés antichrétiennes, christianophobes, dont la principale victime est le Pape. Ce matraquage entame le sens critique et le discernement objectif des personnes qui ne parviennent plus à distinguer le vrai du faux, le bien du mal. Les promoteurs reconnaissent qu’il y a des problèmes dans l’Eglise, mais cela ne justifie pas les tentatives de stigmatiser le catholicisme en tant que tel.

    Source : Radio Vatican

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 20 juin

    Cité du Vatican, 20 juin 2012 (VIS).

    Lors de l'audience générale tenue Salle Paul VI, le Saint-Père a poursuivi le cycle catéchistique consacré à la prière dans les épîtres de saint Paul. Souvent, a-t-il dit, "nous prions pour réclamer de l'aide...ce qui est normal puisque le Christ nous a enseigné que le Pater est une supplique, dans laquelle le Seigneur nous indique les priorités... Ceci dit, pour être complète, notre prière doit être une louange, une bénédiction... De Dieu nous recevons tant de grâces !". Dans l'épître aux éphésiens, Paul bénit Dieu qui nous a fait connaître le mystère de sa volonté. Pour les croyants, ce mystère "n'est pas tant l'inconnu que la miséricorde de Dieu, son dessein d'amour pleinement révélé en Jésus-Christ, qui nous permet de percevoir avec les saints toute sa porté et profondeur... Ainsi nous ouvrons notre coeur et témoignons malgré tout de la beauté et de la bonté de la création". Réfléchissant sur les raisons de cette louange, l'apôtre propose la clef du dessein divin et ses étapes. "D'abord, nous bénissons le Père...qui nous a appelé à la vie et à la sainteté... Nous appartenons depuis toujours à son projet... La vocation de l'homme à la sainteté et à la communion avec lui est de toute éternité inscrit dans le plan de Dieu, qui se poursuit dans l'histoire en incluant tous les êtres humains car il s'agit d'un appel universel. Dieu n'exclut personne d'un projet d'amour... Le mystère de Dieu révèle qu'il nous aime de toute éternité".

    "L'apôtre souligne la gratuité de ce plan merveilleux de Dieu pour l'humanité". Au coeur de sa louange, Paul exprime le mode de réalisation du salut par le Père dans le Fils. "Le sacrifice de la croix est l'évènement unique dans lequel Dieu a démontré...son amour pour l'humanité, au-delà des paroles, en entrant dans la condition humaine, en empruntant le chemin de la souffrance jusqu'à la mort... Devenu concret, son amour entre dans l'histoire. Il se fait homme pour savoir comment on vit dans ce monde...et il vient partager notre être mais aussi notre souffrance et notre mort... Le sacrifice de la croix a fait de nous la propriété de Dieu. Le sang du Christ...nous lave de tout mal en nous libérant de l'esclavage du péché et de la mort". Enfin, la bénédiction divine se conclue par une référence à l'effusion de l'Esprit. "Non conclue, la rédemption trouvera sa plénitude lorsque ceux que Dieu s'est acquis seront sauvés. Nous avançons tous...vers cette libération complète des fils de Dieu... car nous sommes des créatures libres en Dieu... L'Esprit est le sceau conférant son caractère de permanence dans l'histoire au dessein de Dieu. En marchant avec le Christ, voici que la rédemption se réalise. Dans le Christ, le Père nous offre la certitude de la vie éternelle, la certitude qu'il mettra en oeuvre son projet de salut". Dans la prière, "nous voyons les signes de la miséricorde divine qui avance dans l'Eglise. Avec elle nous grandissons dans l'amour de Dieu, en ouvrant nos coeurs afin que la Trinité vienne habiter en nous et nous éclairer... guider notre vie". La prière fait des femmes et des hommes "sans égoïsme, sans volonté de posséder, sans soif de pouvoir, animés par la gratitude et le désir d'aimer et de servir, animés par Dieu. C'est seulement ainsi que nous pourrons apporter la lumière dans l'obscurité du monde".

  • 17 juin : Clôture du Congrès Eucharistique International à Dublin

    Message de Benoît XVI à l'Irlande (en anglais)

    Extraits :

    « Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.

    L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres. »

    Source et texte intégral ICI.

  • Benoît XVI : Angélus de ce dimanche 17 juin

    Angélus de ce dimanche 17 juin

    Extrait de son allocution :

    « L'image de la graine est particulièrement chère à Jésus, parce qu'elle exprime clairement le mystère du Royaume de Dieu. Les deux paraboles d'aujourd'hui nous présentent une "croissance" et un "contraste" : la croissance qui se produit en raison d'un dynamisme dans la graine elle-même, et le contraste qui existe entre la petitesse de la graine et la grandeur de ce qu'elle produit. Le message est clair : le Royaume de Dieu, même si il exige notre coopération, est avant tout don du Seigneur, une grâce qui précède l'homme et ses œuvres. Notre petite force, apparemment impuissante face aux problèmes du monde, ne craint pas d’obstacles, si elle est mise en celle de Dieu, parce que la victoire du Seigneur est certaine. C'est le miracle de l'amour de Dieu, qui fait germer et se développer toutes les graines en bonne part sur la terre. Et l'expérience de ce miracle de l'amour nous rend optimistes, malgré les difficultés, la souffrance et le mal que nous rencontrons. Les graines germent et se développent, parce que c'est l'amour de Dieu qui les fait croître. Que la Vierge Marie, qu'il a saluée comme "bonne terre" pour y semer la divine Parole, renforce en nous cette foi et cette espérance. »

    Et son message aux pèlerins francophones :

    « En ce dimanche, Jésus nous invite à vivre dans la confiance. Comme la semence qui germe et qui grandit toute seule, le don gratuit de l’Esprit-Saint - Esprit d’amour et de force - et la Bonne Nouvelle - annoncée avec courage - agissent dans notre monde pour nous faire grandir dans la vie même du Père. Ensemble, n’ayons pas peur de cheminer dans la foi car le Seigneur nous accompagne. Que la Vierge Marie nous montre le chemin qui nous conduit vers le Père de toute tendresse ! Bon dimanche et bonne semaine à tous ! »

    Source, texte intégral (en italien) et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 15 juin : Nouvelles au sein de l'Episcopat français

    Benoît XVI a accepté la démission présentée par Mgr Guy Bagnard, évêque de Belley-Ars, conformément au canon 401 §1 du Code de Droit canonique (atteinte de la limite d’âge, il vient d'avoir 75 ans).
    Il a nommé pour le remplacer Mgr Pascal Roland, jusqu’ici évêque de Moulins.

    Le Pape a nommé évêque de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre (Antilles) Mgr Jean-Yves Riocreux, jusqu’ici évêque de Pontoise - ceci à la demande de Mgr André Vingt-Trois.

    A visiter : le Blog de Mgr Riocreux.

    Mgr Guy Bagnard est nommé Administrateur apostolique du diocèse de Belley-Ars, jusqu’à la prise de possession canonique par son successeur, Mgr Pascal Roland, le dimanche 9 septembre 2012 en la co-cathédrale de Bourg.

    Mgr Jean-Yves Riocreux fera ses adieux au diocèse de Pontoise le dimanche 16 septembre 2012 et sera accueilli fin septembre par celui de Guadeloupe, dont Mgr Jean Hamot était l’administrateur diocésain depuis 2008.

    Source : Radio Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 13 juin

    Benoît XVI nous rappelle que la prière transforme nos vies.


    Extrait :

    « Dans un monde où nous risquons de ne faire confiance qu’à l’efficacité et la puissance des moyens humains, nous sommes appelés à redécouvrir la puissance de Dieu qui se transmet et se communique dans la prière, dans laquelle nous grandissons chaque jour en conformant notre vie à celle de Dieu, et même si nous sommes faibles, en nous vit la puissance de Dieu. »

    Texte de son allocution en français :

    « Chers frères et sœurs, la prière n’est pas seulement la respiration de l’âme, mais aussi l’oasis de paix où se nourrit notre vie spirituelle qui transforme notre existence. Ainsi Dieu nous attire à Lui, nous fait monter vers la sainteté. Quand l’apôtre Paul parle aux Corinthiens de son expérience d’avoir été saisi par Dieu jusqu’au troisième ciel, il ajoute que pour ne pas tirer orgueil des révélations reçues, il porte une "écharde" dans sa chair, une souffrance. À sa prière instante d’être libéré de cette épreuve et de Satan, le Ressuscité l’a rassuré : "Ma grâce te suffit ; car la puissance se déploie dans la faiblesse" (2 Co 12, 9). Ainsi, chaque difficulté éprouvée à suivre le Christ et à témoigner de son Évangile peut être surmontée en s’ouvrant à l’action du Seigneur avec confiance, en s’appuyant sur lui et par la prière. À ceux qui contestent la légitimité de son apostolat, Paul ne se vante pas de ce qu’il a fait, mais de l’action de Dieu en lui. Il a conscience d’être un serviteur inutile, en qui le Seigneur place la richesse et la puissance de sa grâce. Nous aussi, quand notre union à Dieu grandit par une prière plus intense, nous allons à l’essentiel et comprenons qu’il réalise des merveilles dans notre faiblesse même. La grâce du Seigneur est la force qui nous accompagne pour témoigner de l’Évangile. Comme Paul, ayons l’humilité de ne pas mettre notre confiance en nous-même, mais en Dieu seul. »

    Sources : Radio Vatican et site internet du Vatican.

  • 11 juin : Congrès ecclésial du diocèse de Rome

    « Allez, de toutes les nations faites des disciples et baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit » (cf. Mt 28, 19)

    "Lectio divina" de Benoît XVI : catéchèse sur le baptême

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 10 juin : Angélus de ce dimanche

    Angélus de ce dimanche 10 juin
    Nouveau plaidoyer du Pape en faveur de l'adoration eucharistique

    Benoît XVI a rappelé que l’Eglise catholique professe le culte de l’Eucharistie, non seulement pendant la messe, mais aussi en dehors de la célébration. L'Eglise conserve avec le plus grand soin les hosties consacrées, elle les présente à la vénération solennelle des fidèles et les porte en procession pour la plus grande joie de la communauté chrétienne. Le Saint-Père a précisé que la prière d’adoration peut se faire individuellement en se recueillant devant le tabernacle, ou sous une forme communautaire, mais toujours en privilégiant le silence.

    Extrait de son intervention en français :
    « Je vous invite à rencontrer régulièrement et à adorer le Christ-Eucharistie. Pour cela, notre monde à besoin de prêtres, ministres de l’Eucharistie. Prions pour que dans les familles, et ailleurs, puissent s’épanouir, à l’appel du Seigneur, des vocations sacerdotales. Que la Vierge Marie, Mère des prêtres, soutienne tous les ministres ordonnés et plus particulièrement ceux qui sont ordonnés au cours de cette année ! »

    Source et résumé de son allocution en faveur de l'adoration eucharistique, sur Radio Vatican.

  • Fête-Dieu à Rome : Benoît XVI invite à rétablir l’équilibre entre l’adoration et l’assemblée liturgique

    Dans son homélie, le Pape a proposé une méditation sur le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré.

    Benoît XVI a regretté que dans un passé récent, le Mystère de l’Eucharistie ait été l’objet de visions incomplètes. Il s’est notamment attardé sur le sens de l’adoration du Saint-Sacrement, pénalisé par une interprétation unilatérale du Concile Vatican II qui a privilégié l’assemblée liturgique. Il faut rétablir, selon lui, le juste équilibre entre l’adoration et la célébration de l’Eucharistie. Car ce déséquilibre a eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles qui perçoivent moins bien le sens de la présence permanente de Jésus parmi nous. Pour le Pape, il ne faut pas opposer la célébration et l’adoration comme si elles étaient en concurrence. La communion et la contemplation sont complémentaires...

    A propos du caractère sacré de l’Eucharistie, Benoît XVI a déploré l'influence de la sécularisation héritée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Le nouveau culte apporté par le Christ a toujours besoin de signes et de rituels - a-t-il insisté. De plus, la disparition du rituel sacré appauvrit la culture et laisse le champ libre aux nombreux succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et signes qui peuvent devenir des idoles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 6 juin

    Audience générale de ce mercredi 6 juin
    après la visite pastorale de Benoît XVI à Milan pour la Rencontre des Familles

    « À la suite des témoignages des couples et des enfants de divers continents, j’ai rappelé que, pour surmonter les difficultés rencontrées par la famille, il faut préserver le temps en famille, menacé par une prédominance des engagements dus au travail. Le dimanche, jour du Seigneur, doit être libre pour la famille et libre pour Dieu. »

    Texte de l’allocution prononcée par le Saint-Père en français à lire en intégralité sur Radio Vatican.

  • 3 juin : Célébration Eucharistique au Parc du Bresso - Homélie de Benoît XVI

    Extraits de l'homélie :

    « Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois Personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme. Au commencement, en effet, « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : "Soyez féconds, et multipliez-vous" » (Gn 1, 27-28). Dieu a créé l’être humain mâle et femelle, avec une même dignité, mais aussi avec des caractéristiques propres et complémentaires, pour que les deux soient un don l’un pour l’autre, se mettent en valeur réciproquement et réalisent une communauté d’amour et de vie. L’amour est ce qui fait de la personne humaine l’image authentique de la Trinité, image de Dieu. Chers époux, en vivant le mariage, vous ne vous donnez pas quelque chose ou quelque activité, mais la vie entière. Et votre amour est fécond avant tout pour vous-mêmes, parce que vous désirez et vous réalisez le bien l’un de l’autre, expérimentant la joie de recevoir et de donner. Il est aussi fécond dans la procréation, généreuse et responsable, des enfants, dans l’attention prévenante pour eux et dans leur éducation attentive et sage. Il est fécond enfin pour la société, car votre vécu familial est la première et irremplaçable école des vertus sociales telles que le respect des personnes, la gratuité, la confiance, la responsabilité, la solidarité, la coopération. Chers époux, prenez soin de vos enfants et, dans un monde dominé par la technique, transmettez-leur, avec sérénité et confiance, les raisons de vivre, la force de la foi, en leur proposant des objectifs élevés et en les soutenant dans leur fragilité. Mais vous aussi les enfants, sachez maintenir sans cesse une relation de profonde affection et d’attention prévenante à l’égard de vos parents, et que les relations entre frères et sœurs soient aussi des occasions de grandir dans l’amour.

    [...]

    Un dernier élément. L’homme, en tant qu’image de Dieu, est appelé aussi au repos et à la fête. Le récit de la création se termine par ces paroles : « Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré » (Gn 2, 2-3). Pour nous chrétiens, le jour de fête c’est le dimanche, jour du Seigneur, Pâque hebdomadaire. C’est le jour de l’Église, assemblée convoquée par le Seigneur autour de la table de la Parole et du Sacrifice eucharistique, comme nous sommes en train de le faire aujourd’hui, pour nous nourrir de Lui, entrer dans son amour et vivre de son amour. C’est le jour de l’homme et de ses valeurs : convivialité, amitié, solidarité, culture, contact avec la nature, jeu, sport. C’est le jour de la famille, au cours duquel nous devons vivre ensemble le sens de la fête, de la rencontre, du partage, en participant aussi à la Messe. Chères familles, même dans les rythmes serrés de notre époque, ne perdez pas le sens du jour du Seigneur ! Il est comme l’oasis où s’arrêter pour goûter la joie de la rencontre et étancher notre soif de Dieu. »

    Benoît XVI, Milan, 3 juin 2012.

    Source et texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 2 juin : Benoît XVI - Rencontre au stade de Milan avec les jeunes confirmant du diocèse (80.000 personnes)

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI :

    « La vie chrétienne toute entière est un voyage, un sentier que l'on parcourt en montagne en compagnie de Jésus. Forts des dons de l'Esprit, votre amitié avec le Christ se renforcera. Elle s'alimente continuellement dans l'Eucharistie... C'est pourquoi je vous invite à prendre part fidèlement à la messe dominicale... à pratiquer aussi la confession, qui est la rencontre avec Jésus pardonnant nos péchés et nous aidant à faire le bien. N'oubliez pas non plus de prier chaque jour, dialoguez avec le Seigneur, confiez-vous à lui, dites-lui vos joies comme vos préoccupations. Demandez-lui de vous éclairer et de soutenir votre cheminement... En famille, obéissez à vos parents et écoutez leurs conseils, afin de grandir en sagesse à l'instar de Jésus. Et enfin, ne soyez pas dissipés. Impliquez-vous dans les études car elles sont une grande chance pour grandir. Soyez généreux et disponibles aux autres en évitant de vous placer au centre de votre intérêt. L'égoïsme est l'ennemi de la joie. Si vous ressentez aujourd'hui la beauté d'appartenir à la communauté de Jésus, agissez à votre tour pour la faire grandir... Chaque jour le Seigneur vous appelle à de grandes choses. Soyez donc ouverts à ce qu'il vous suggère et s'il vous appelle à le suivre dans la voie du sacerdoce ou de la vie consacrée ne lui dites pas non. Il remplira vos coeurs pour la vie... Je vous le dis avec force : ayez de grands idéaux et soyez saints ! Oui, il est possible d'être saint à votre âge... Tant de saints en témoignent, qui furent jeunes comme vous, Domenico Savio ou Maria Goretti. La sainteté, qui est la voie normale du chrétien, n'est pas réservée à quelques-uns. Elle est accessible à tous, avec la lumière et la force de l'Esprit, sous la conduite de Marie, la Mère de Jésus... Que la Vierge conserve la fraîcheur de votre oui à son fils Jésus, l'Ami fidèle de nos vies. »

    Benoît XVI, Milan, 2 juin 2012.

    Source : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 2.6.12)

  • 1er juin : Benoît XVI - Rencontre avec la population place du Duomo à Milan

    Extrait de son allocution :

    « Chers amis, votre histoire est riche de culture et de foi. Cette richesse a pénétré l'art, la musique, la littérature, la culture, l'industrie, la politique, les sports, les initiatives de bienfaisance de l'ensemble de l'archidiocèse de Milan. Il vous appartient maintenant, héritiers d'un passé glorieux et d'un patrimoine spirituel d'une valeur inestimable, de vous engager à transmettre aux générations futures le flambeau d'une tradition si brillante. Vous savez combien il est urgent de faire pénétrer dans le contexte culturel actuel le levain de l'Evangile. La foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, vivant parmi nous, doit imprégner l'ensemble du tissu de la vie, personnelle et communautaire, privée et publique, afin de permettre un "bien-être" stable et authentique, à partir de la famille, qui est redécouverte comme le principal patrimoine de l'humanité, et le signe d'une culture véritable et stable en faveur de l'homme. L'identité unique de Milan ne devrait pas l'isoler ou la séparer, la replier sur elle-même. Au contraire, en gardant la sève de ses racines et les traits caractéristiques de son histoire, elle est appelée à se tourner vers l'avenir avec espoir, en cultivant une relation intime et rayonnante avec la vie de toute l'Italie et de l'Europe. Dans la distinction claire des rôles et des buts, le Milan positivement "laïque" et le Milan de la foi sont appelés à concourir ensemble au bien commun.

    Chers frères et sœurs, je vous remercie encore pour votre accueil ! Je vous confie à la protection de la Vierge Marie, qui du plus haut clocher de la cathédrale veille maternellement jour et nuit sur ​​cette ville. A chacun d'entre vous, que je tiens dans mes bras, je vous donne mon affectueuse Bénédiction. Je vous remercie ! »
    Benoît XVI, Milan, 1er juin 2012.

    Source : site internet du Vatican

    (Traduction www.chemindamourverslepere.com)

  • 1-3 juin : Visite pastorale de Benoît XVI à l'Archidiocèse de Milan et VIIe Rencontre mondiale des Familles

    Programme, galerie photographique, vidéos, interventions de Benoît XVI, sont mises en ligne au fur et à mesure du voyage, sur le site internet du Vatican.